la mise en place d'un droit de visite à des conséquences sur l'enfant

L’organisation du droit de visite est sans aucun doute l’une des préoccupations principales des parents en cas de séparation ou bien de divorce.

Les magistrats sont d’ailleurs très attentifs au respect de l’intérêt de l’enfant et n’hésitent pas à refuser une proposition des parents s’ils considèrent que l’enfant peut être mise en danger par une organisation impropre.

Ainsi, des parents qui souhaiteraient mettre en place un droit de visite par garde alternée alors qu’ils résident dans des villes très éloignés, risquent de se voir opposer un refus par le Juge aux affaires familiales.

C’est pour une de ces raisons qu’il est primordiale d’être assisté par un avocat dans le cadre des procédures aussi bien de droit de visite que de fixation d’une pension alimentaire.

L’avocat est là pour anticiper ces difficultés et mettre à l’abri ses clients de toutes déconvenues.

Quelles sont les personnes qui peuvent solliciter un droit de visite ou une modification de son exercice ?

Les parents, tout comme les grands parents peuvent saisir le juge aux affaires familiales, et solliciter la fixation ou bien la modification d’un droit de visite.

Ils devront à chaque fois indiquer quelles sont les conséquences pour les enfants et les raisons de leurs demandes que cela soit dans le cadre d’un divorce ou d’une séparation.

De la même manière, les parties peuvent solliciter une modification de ce droit de visite en cas de change important de leurs conditions de vie.

Quelles sont les différents droit de visite et d’hébergement possibles ?

Le droit de site dit « classique » est une organisation permettant à son bénéficiaire de voir son enfant un week-end sur deux du vendredi au dimanche soir par exemple.

Il y a la possibilité d’étendre ce droit en rajoutant les mercredis pour les autres semaines : ceci permettant de maintenir un lien entre le parent et l’enfant.

Si les conditions le permettent, les parents peuvent bénéficier d’un droit de visite régit selon le mode de la garde alternée.

Il s’agit en général d’une semaine sur deux, mais des adaptations en fonction de circonstances particulières peuvent y être effectuées (trois jours chez l’un et quatre jours chez l’autre par exemple.)

Autre conséquence du choix de l’organisation du droit de visite, la pension alimentaire y est très liée.

La pension alimentaire

En effet, le mode de garde alternée est prononcé, il est fort probable qu’aucune pension alimentaire ne soit déterminée dans la mesure les parents se partages la charge de l’enfant.

Une exception toutefois, lorsque il existe une très forte disparité de revenus et que les besoins de l’enfant nécessite de déterminer une pension alimentaire pour le parent le plus modeste.

De la même manière dans le cadre d’une garde classique, le juge déterminera en cas de désaccord entre les parties, une pension alimentaire pour celui qui en a la garde en prenant en considération les revenus réciproques, leurs charges mais également et surtout les besoins de l’enfant.

Votre avocat en droit de la famille est expert en la matière et saura vous conseiller utilement pour déterminer la meilleure organisation ou bien le montant d’une pension alimentaire.